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Actualités du mois de juillet 2024

Pour mémoire, la loi n°2023-1380 du 30 décembre 2023 visant à revaloriser le métier de secrétaire de mairie a entendu apporter de nouvelles garanties d'évolution du métier, afin de le rendre plus attractif et pallier les difficultés de recrutement du secteur.

Plusieurs mesures ont été adoptées par le législateur :

  • La création d'une nouvelle voie de promotion interne, intitulée « promotion-formation », permettant aux agents territoriaux de catégorie C d'être promus en catégorie B après avoir suivi une formation qualifiante sanctionnée par un examen professionnel,
  • La mise en place d'une mesure dérogatoire temporaire, intitulée « plan de requalification », permettant une promotion interne hors quotas en catégorie B,
  • L'institution d'une formation initiale obligatoire et propre à l'emploi de secrétaire général de mairie,
  • La suppression des recrutements de secrétaires généraux de mairie en catégorie C,
  • La création d'un avantage spécifique d'ancienneté au titre de l'avancement d'échelon.

Ces dispositions nécessitaient un décret d'application concernant le contenu, les conditions ainsi que les modalités de mise en œuvre.

À ce titre, quatre décrets d'application de la loi n° 2023-1380 du 30 décembre 2023 sont parus au Journal Officiel du 17 juillet 2024 :

Ce texte précise les modalités d'application des deux dispositifs de promotion interne et de formation au premier emploi de secrétaire général de mairie. Il vient également tirer les conséquences réglementaires de l'interdiction de recrutement de secrétaires généraux de mairie en catégorie C à compter du 1er janvier 2028.

Ce texte définit les modalités d'application de l'avantage spécifique d'ancienneté applicables aux secrétaires généraux de mairie. Il s'agit d'un mécanisme dit d'« accélérateur de carrière ».

Ce texte précise la nature et les modalités d'organisation de la formation qualifiante du dispositif pérenne de « promotion-formation ».

Ce texte précise la nature et les modalités d'organisation de l'examen professionnel du dispositif dérogatoire de promotion interne « promotion-formation » et fixe la durée minimale (trois ans) d'exercice des fonctions de secrétaire général de mairie à compter de la titularisation dans le grade de rédacteur territorial.


Une étude note d'information mutualisée a été rédigée. La CONSULTER.


Entrée en vigueur des décrets

Les décrets n°2024-826, n°2024-830 et n°2024-831 du 16 juillet 2024 entrent en vigueur le 18 juillet 2024.

Le décret n°2024-827 du 16 juillet 2024 entre en vigueur le 1er août 2024.

Pour rappel : L'article L.714-4 du Code Général de la Fonction Publique dispose que les organes délibérants des collectivités territoriales et de leurs établissements publics fixent les régimes indemnitaires, dans la limite de ceux dont bénéficient les différents services de l'Etat.
Ainsi, dès lors qu'un texte prévoit les conditions de modulation ou de suppression d'une prime pendant les absences, les employeurs territoriaux sont alors tenus de les appliquer.

Par exemple : pour les congés de maternité, naissance, pour l'arrivée d'un enfant en vue de son adoption, d'adoption, de paternité et d'accueil de l'enfant, l'article L.714-6 du Code Général de la Fonction Publique imposent que les primes soient maintenus dans les mêmes proportions que le traitement.
En revanche, en l'absence de dispositions spécifiques, il appartient à la collectivité de déterminer les modalités de maintien des primes en cas d'absences (QE, JOAN, n°20512 du 26/11/2019).

Compte tenu du principe de parité, ces modalités ne doivent pas être plus favorables que celles prévues dans la Fonction Publique de l'État (CE, 4 juillet 2024, n°462452).
Au sein de la Fonction Publique de l'État, le dispositif de maintien des primes en cas d'absence est prévu principalement par le décret n°2010-997 du 26 août 2010.
Jusqu'à présent, ce décret prévoyait qu'en cas de placement en congé de longue maladie (CLM), de grave maladie (CGM) ou de longue durée (CLD), le versement du régime indemnitaire était suspendu.
Une collectivité territoriale ne pouvait donc pas prévoir le maintien des primes à un agent pendant l'un de ces congés (CE, 22 novembre 2021, n°448779).
Tout au plus, elle pouvait indiquer, qu'en cas de placement rétroactif en congé de longue maladie ou de longue durée, les primes et indemnités versées au fonctionnaire durant son congé de maladie ordinaire lui demeuraient acquises (article 2 du décret n°2010-997 du 26 août 2010).

Ce qui change : Conformément à l'accord interministériel du 20 octobre 2023 et à l'article L.822-8 du Code Général de la Fonction Publique, le décret n° 2024-641 du 27 juin 2024 est venu améliorer les garanties de prévoyance dans la Fonction Publique de l'État.

Il modifie notamment, les dispositions du décret du 26 août 2010, afin de prévoir que, pendant les périodes de congé de longue maladie (CLM) et de congé de grave maladie(CGM), les fonctionnaires de l'État bénéficieront du maintien du régime indemnitaire dans les proportions suivantes :
  • 33 % la première année ;
  • 60 % les deuxième et troisième années.
En revanche, les primes resteront suspendues en cas de placement en congé de longue durée (CLD).

Les nouvelles dispositions sont applicables à compter du 1er septembre 2024 pour la rémunération des agents en situation de CLM et de CGM.

Compte tenu du principe de libre administration des collectivités territoriales, l'organe délibérant peut modifier la délibération régissant les primes versées aux agents afin de transposer, au plus tôt à compter du 1er septembre 2024, les règles applicables à la Fonction Publique de l'État.


La délibération devra être précédée de l'avis du Comité Social Territorial (article L. 253-5 6° du Code Général de la Fonction Publique).



À noter, ces nouvelles modalités de maintien en cas de CLM et CGM s'appliquent également aux indemnités pour heures supplémentaires annualisées (HSA) des personnels enseignants du second degré (prévues par le décret n° 50-1253 du 6 octobre 1950). Par analogie et en application de l'article 6-3 du décret n°91-875 du 6 septembre 1991, les professeurs et assistants territoriaux d'enseignement artistiques peuvent bénéficier de ce maintien des indemnités pour heures supplémentaires en cas de placement en CLM et CGM.

Suite à la parution de trois textes au Journal Officiel du 9 juillet 2024, les sapeurs-pompiers volontaires et les sapeurs-pompiers professionnels mobilisés lors des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris 2024 peuvent percevoir des primes et indemnités exceptionnelles.

  • Décret n°2024-762 du 8 juillet 2024 relatif aux indemnités pouvant être versées à titre exceptionnel aux sapeurs-pompiers professionnels et aux militaires servant dans les unités investies à titre permanent de missions de sécurité civile mobilisés lors des jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ;
  • Arrêté ministériel du 8 juillet 2024 fixant le montant de la prime forfaitaire exceptionnelle prévue par le décret n° 2024-762 du 8 juillet 2024 relatif aux indemnités pouvant être versées à titre exceptionnel aux sapeurs-pompiers professionnels et aux militaires servant dans les unités investies à titre permanent de missions de sécurité civile mobilisés lors des jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ;
  • Arrêté ministériel du 8 juillet 2024 fixant le montant des indemnités pouvant être versées à titre exceptionnel aux sapeurs-pompiers volontaires pour leur mobilisation en vue de la sécurisation des évènements liés aux jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
1. L'indemnité de mobilisation opérationnelle

Pour mémoire, l'article 6-8 du décret n°90-850 du 25 septembre 1990 portant dispositions communes à l'ensemble des sapeurs-pompiers professionnels, permet à ces derniers, lorsqu'ils sont mobilisés par l'État dans le cadre de renforts engagés hors de leur département en application des dispositions des articles L. 742-3 à L. 742-7 du code de la sécurité intérieure ou au profit d'un État étranger, y compris à titre préventif, de percevoir une indemnité de mobilisation opérationnelle.

Le décret n°2024-762 du 8 juillet 2024 vient permettre aux services départementaux et territoriaux d'incendie et de secours (SDIS) de verser cette indemnité de mobilisation opérationnelle à leurs sapeurs-pompiers professionnels mobilisés par l'État dans leur département en vue de la sécurisation des évènements liés aux JOP de Paris, au cours des périodes comprises :
  • Entre le 23 juillet et le 12 août 2024 ;
  • Entre le 27 août et le 9 septembre 2024.

Pour rappel, en application de l'arrêté du 30 juin 2023, le montant de l'indemnité de mobilisation opérationnelle est déterminé par l'application à la durée de la mobilisation d'un taux horaire brut maximum applicable au grade de l'agent concerné.

2. La prime forfaitaire exceptionnelle

Le décret du 8 juillet 2024 ouvre également la possibilité à ces mêmes services de verser une prime forfaitaire exceptionnelle aux sapeurs-pompiers professionnels.

Conditions :
  • Mobilisation pour une durée de 10 jours ou plus, entre le 23 juillet et le 12 août 2024 et le 27 août et le 9 septembre 2024, en vue d'assurer la sécurisation des évènements liés aux JOP de Paris 2024 ;
  • Mobilisation pour une durée inférieure à dix jours au cours des mêmes périodes et aux mêmes fins : dans ce cas, le montant de la prime sera proratisé en fonction du nombre de jours de mobilisations.
A noter que la prime forfaitaire exceptionnelle peut être majorée pour les sapeurs-pompiers professionnels affectés au SDIS des Yvelines.

L'arrêté ministériel du 8 juillet 2024 vient fixer le montant des primes :
  • Montant de la prime forfaitaire exceptionnelle :1 600 euros bruts ;
  • Montant de la prime forfaitaire majorée :1 900 euros bruts.
3. L'indemnité forfaitaire exceptionnelle des sapeurs-pompiers volontaires

Pour mémoire, l'article 9 du décret n°2012-492 du 16 avril 2012 relatif aux indemnités des sapeurs-pompiers volontaires prévoit que l'exercice de certaines activités et responsabilités, dont la liste est fixée par arrêté, peut donner lieu à la perception d'indemnités, calculées en fonction de l'indemnité horaire de base du grade et de la nature des activités ou responsabilités.

L'arrêté ministériel du 8 juillet 2024 vient fixer le montant des indemnités pouvant être versées à titre exceptionnel aux sapeurs-pompiers volontaires pour leur mobilisation en vue de la sécurisation des évènements liés aux JOP de Paris 2024.
Ainsi, lorsqu'ils sont mobilisés pour des activités organisées en vue de la sécurisation des évènements liés aux JOP de Paris, ces derniers peuvent bénéficier du versement d'une indemnité forfaitaire exceptionnelle.

Montant de cette indemnité : 1 600 euros bruts.

Conditions :
  • Mobilisation pour une durée de 10 jours ou plus, entre le 23 juillet et le 12 août 2024 et le 27 août et le 9 septembre 2024, en vue d'assurer la sécurisation des évènements liés aux jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ;
  • Mobilisation pour une durée inférieure à dix jours au cours des mêmes périodes et aux mêmes fins : dans ce cas, le montant de la prime sera proratisé en fonction du nombre de jours de mobilisations.
Entrée en vigueur du décret et des deux arrêtés : le 10 juillet 2024.

Les agents suivis par la médecine préventive du CDG47 du secteur Villeneuvois et qui étaient jusqu'à présent rattachés au local médical situé Espace Danton, 7 Boulevard Danton, 47300 Villeneuve-sur-Lot - seront, à partir du lundi 2 septembre 2024, vus en visites médicales dans un nouveau local situé à l'adresse suivante :

LE KUBE

Zone de Nombel

39 rue des pruniers

47110 Sainte-Livrade-sur-Lot

Conformément aux Lignes Directrices de Gestion en matière de Promotion interne arrêtées par le Président du CDG 47, une réunion de travail, rassemblant des représentants des élus et du personnel, s'est tenue le 5 juillet dernier pour l'étude des dossiers de catégorie A et de catégorie B.

A l'issue de ces groupes de travail et dans l'attente de l'établissement des listes d'aptitude, le Président du CDG 47 a souhaité qu'une information puisse être adressée aux collectivités et établissements publics.


A consulter : INFORMATION RELATIVE A LA PROMOTION INTERNE 2024 - LISTES D'APTITUDE A VENIR 


A NOTER :

Concernant le grade de rédacteur territorial et au grade de rédacteur territorial principal de 2° classe :

La loi n° 2023-1380 visant à revaloriser le métier de secrétaire de mairie a été promulguée. A terme, elle permettra de viser une promotion interne sans quota des secrétaires généraux de mairie actuellement titulaires d'un grade d'avancement de catégorie C vers la catégorie B, sous conditions encore à définir par décrets d'application.

Dans l'attente de la parution de ces décrets, et afin de ne pas consommer de postes ouverts à la promotion interne de catégorie B ' postes qui seront de facto attribués dans le cadre de la promotion interne dérogatoire aux secrétaires généraux de mairie - le Président du CDG 47, en accord avec le groupe de travail composé d'employeurs et de représentants du personnel, a pris la décision de reporter l'établissement des listes d'aptitude de rédacteur territorial et de rédacteur territorial principal de 2ème classe au second semestre 2024.

Une communication plus détaillée sera adressée prochainement.



À l'attention des collectivités ayant jusqu'à 30 agents affiliés à la CNRACL dans leurs effectifs

Le CDG 47 vous propose d'assister à une réunion d'information consacrée à la présentation des résultats du prochain Contrat Groupe d'Assurance Statutaire (CGAS) pour la période du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2028 :

Jeudi 18 juillet 2024 de 14h30 à 16h30
"Espace Arlabosse", Route du Stade, 47310 ROQUEFORT

Le programme sera le suivant :
  • Contexte de l'assurance statutaire au niveau national et local ;
  • Résultats de la mise en concurrence (taux proposés) ;
  • Présentation des services associés au contrat et des avantages du contrat groupe ;
  • Présentation de la procédure à suivre si vous souhaitez adhérer.
Afin d'assister à cette réunion, nous vous invitons à vous inscrire via le formulaire d'inscription accessible ici.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au jeudi 11 juillet 2024 à 16h00.

Vous avez la possibilité d'inscrire jusqu'à 3 participants (agents ou élus) par collectivité et nous vous demandons de ne remplir qu'un seul formulaire par structure.

Nous portons à votre attention que le nombre minimum de participants requis pour maintenir cette réunion en présentiel est de 20 personnes inscrites. Dans l'hypothèse où ce nombre minimum ne serait pas atteint, la réunion se déroulera en visioconférence.

Le Service Public d'Emploi Temporaire (SPET) s'est transformé au 1er janvier 2024, pour devenir Intérim Territorial 47.

Ce changement d'identité s'est accompagné d'une évolution de tarifs, permettant de distinguer la nature de vos demandes de missions et d'ajuster ces tarifs en fonction de la taille de votre collectivité ou de votre établissement public.

Vous avez été nombreux à accorder ou à renouveler votre confiance à cette mission permettant une continuité de vos services publics, puisque vous êtes déjà 200 à avoir signé la nouvelle convention d'adhésion «Intérim Territorial 47 ».

Cette réforme, qui s'inscrit dans le cadre plus large des actions que le CDG 47 mène en faveur de l'attractivité de la fonction publique territoriale, a également permis de poursuivre notre investissement sur le sujet de la formation initiale aux métiers administratifs territoriaux, avec la mise en place en septembre 2024 d'un parcours sur le territoire du Grand Villeneuvois.

Nos actions de formations permettent, au plus près de vos territoires, de pourvoir à vos besoins en remplacement, en renfort ou en recrutement pérenne avec la mise à disposition par l'Intérim Territorial 47 de personnels formés.

Au-delà, notre établissement s'est fait le relais d'une demande exprimée au sein du réseau départemental des secrétaires généraux de mairie : la possibilité, pour le CDG 47, de disposer d'un.e secrétaire général.e de mairie expérimentée, en capacité d'intervenir ponctuellement à votre demande.

C'est ainsi que je vous informe du recrutement, au CDG 47, de Catherine BUFFA, experte en secrétariat de mairie, dont l'expérience professionnelle (22 ans en qualité de secrétaire de mairie d'une commune de 650 habitants et 4 ans en qualité de DGS d'une commune de 2 200 habitants) est d'ores et déjà à votre disposition.

L'objectif de ce recrutement, au-delà des mises à disposition au long cours, est de vous proposer une opérationnalité immédiate en cas de besoin urgent, de dossier complexe à mener ou de nécessité de tutorer un.e secrétaire moins expérimenté.e.

Pour toute précision sur les modalités de mise à disposition de cette experte en secrétariat de mairie, vous pouvez vous rapprocher de Nassim FENJIRO, Responsable du pôle Parcours professionnels :


En raison de la spécificité de leurs fonctions, les agents publics de la filière police municipale ainsi que les gardes-champêtres ne sont pas concernés par le régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel (RIFSEEP).Ils bénéficiaient, jusqu'à présent, d'une indemnité spéciale mensuelle de fonction (ISMF) et d'une indemnité d'administration et de technicité (IAT) en application de plusieurs textes réglementaires (décrets n°97-702 du 31 mai 1997,n°2000-45 du 20 janvier 2000,n°2006-1397 du 17 novembre 2006).

Le décret n°2024-614 du 26 juin 2024 acte la réforme du régime indemnitaire des fonctionnaires relevant des cadres d'emplois suivants :
  • Directeurs de police municipale (catégorie A),
  • Chefs de service de police municipale (catégorie B),
  • Agents de police municipale (catégorie C),
  • Gardes-champêtres (catégorie C).
Sous réserve de la prise d'une délibération de l'organe délibérant de la collectivité territoriale ou de l'établissement public et après avis du Comité social territorial, ces agents pourront bénéficier, d'une indemnité spéciale de fonction et d'engagement (ISFE)composée d'une part fixeet d'une part variable.La part fixe est déterminée en appliquant au montant du traitement soumis à retenue pour pension un taux individuel fixé par l'organe délibérant, dans la limite des taux suivants :
  • 33 % pour les directeurs de police municipale ;
  • 32 % pour les chefs de service de police municipale ;
  • 30 % pour les agents de police municipale et les gardes champêtres.
Cette part fixe est versée mensuellement.La part variable tient compte de l'engagement professionnel et de la manière de servir appréciés selon des critères définis par l'organe délibérant.Les montants de cette part variable ne peuvent excéder les limites suivantes :
  • 9 500 euros les directeurs de police municipale ;
  • 7 000 euros pour les chefs de service de police municipale ;
  • 5 000 euros les agents de police municipale et les gardes champêtres.
La part variable peut être versée mensuellement dans la limite de 50 % du plafond défini par l'organe délibérant. Elle peut être complétée d'un versement annuel sans que la somme des versements dépasse ce même plafond.L'ISFE est exclusive de toutes autres primes et indemnités liées aux fonctions et à la manière de servir à l'exception :
  • Des indemnités horaires pour travaux supplémentaires (IHTS) ;
  • Des primes et indemnités compensant le travail de nuit, le dimanche ou les jours fériés ainsi que les astreintes et le dépassement régulier du cycle de travail.
Entrée en vigueur : Le 29 juin 2024.

Dispositions transitoires : Les textes réglementaires (décrets n°97-702 du 31 mai 1997, n°2000-45 du 20 janvier 2000, n°2006-1397 du 17 novembre 2006) qui régissaient, jusqu'à présent, le régime indemnitaire de ces agents demeurent applicables jusqu'au 31 décembre 2024.Lors de la première application du décret n°2024-614 du 26 juin 2024 et si le montant indemnitaire mensuel de la part variable de l'ISFE est inférieur à celui perçu au titre du régime indemnitaire antérieur à l'exclusion de tout versement à caractère exceptionnel, par le fonctionnaire, le montant précédemment perçu peut être conservé, à titre individuel et au titre de la part variable, au-delà de la limite de 50% du plafond et dans la limite du montant plafond défini par l'organe délibérant.Un projet de délibération et deux projets d'arrêté d'attribution individuelle seront prochainement diffusés.


Aucun décret n'ayant été mis en œuvre afin d'appliquer l'article 64 de la loi du 26 décembre 2023 de financement de la sécurité sociale pour 2024 prévoyant la suppression de la journée de carence pour l'interruption de grossesse pour motif médical, ces dispositions s'appliquent automatiquement à compter du 1er juillet 2024.


Article 64 - LOI n° 2023-1250 du 26 décembre 2023 de financement de la sécurité sociale - Légifrance

Le pôle Numérique du CDG 47 vous propose le catalogue de ses ateliers pratiques du second semestre 2024.

Organisés dans les locaux du CDG 47, ces ateliers regroupent 10 agents maximum afin de leur donner accès à une expertise ciblée et adaptée à leurs besoins.
Nous vous rappelons qu'ils ne pourront être maintenus en deçà de 5 agents.

Les inscriptions se font uniquement par le biais d'un questionnaire, vous voudrez bien en compléter un par agent.
Attention, il est nécessaire de le compléter jusqu'au message « Vos réponses ont bien été enregistrées ».
A noter : si l'atelier pratique sélectionné était complet, ou qu'aucune des dates proposées ne vous convenait, vous pouvez sélectionner « Autre date » afin d'être recontacté(e) si une nouvelle session était organisée.

Pour accéder à ce questionnaire, cliquez ci-dessous :

Une convocation sera adressée par mail, à l'adresse saisie dans le questionnaire, 2 semaines avant la date de l'atelier pratique.
En cas d'absence de retour dans les cinq jours ouvrés à compter de la date d'envoi de la convocation, l'inscription sera considérée comme définitive.
Passé ce délai, la demande d'annulation entraînera la facturation de l'atelier concerné, sauf motif valable à l'appréciation du CDG 47.

Le tarif des ateliers pratiques est de 200 euros par jour et par participant.

Vous trouverez le catalogue et le planning 2024 sur la page de notre site internet dédiée aux ateliers pratiques : https://cdg47.fr/cdg_missions_fac_ateliers_pratiques.php

Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez prendre contact avec Julie ROLLOT (julie.rollot@cdg47.fr).

Après le Diplôme Universitaire Carrières Territoriales en Milieu Rural, lancé en 2014 avec l'Université de Bordeaux, puis la formation d'Agent Polyvalent Administratif et Comptable en Collectivité,lancée en 2023 avec le GRETA-CFA Aquitaine sur le territoire du Grand Marmandais, le CDG 47 poursuit son engagement en faveur des besoins en recrutement des collectivités de Lot-et-Garonneet rapproche des territoires son offre de formations initiales.

Comme cela avait été annoncé, j'ai le plaisir de vous informer de l'ouverture d'une troisième formation initiale aux métiers administratifs territoriaux,à compter du 16 septembre 2024, sur le territoire du Grand Villeneuvois, en partenariat avec Sud Management et France Travail.

Organisée en alternance (41 jours de formation - 28 jours de stage), cette formation, qui accueillera 10 stagiaires, se déroulera dans les locaux de Sud Management à Villeneuve-sur-Lot et dans ceux du CDG 47 pour les enseignements sur les logiciels métiers de la gamme COSOLUCE.

La mise en place de cette formation sur ce territoire du Grand Villeneuvois (Villeneuve-sur-Lot, Fumel, Monflanquin, Castelmoron-sur-Lot) correspond à des besoins en main d'œuvre qualifiée largement exprimés, dans un contexte de tensions en matière de recrutement de secrétaires générales de mairie et d'une vague de départs à la retraite.

Ces besoins ayant été exprimés en nombre, le CDG 47 a donc mobilisé ses finances et ses partenaires pour mettre en place ce parcours de formation.

Désormais, il nous faut transformer ces besoins en contrats de travail. C'est une condition sine qua non pour que cette formation puisse être financée par notre partenaire historique France Travail et qu'elle puisse être reconduite chaque année.

Concrètement, nous vous proposons de préempter un étudiant en stage, dans la perspective qu'il ou elle rejoigne votre collectivité à l'issue de sa formation, sous la forme d'un contrat porté par l'Intérim Territorial du CDG 47.

Cet engagement prendra la forme de la signature d'une convention prévoyant que l'étudiant.e concerné.e puisse :

  • Effectuer son stage au sein de votre collectivité,
  • Se voir proposer un contrat à hauteur de 80 heures/mois au moins pour une durée de 6 mois minimum.

Ce contrat de droit public vous permettra de disposer d'une personne formée et dédiée, apte à s'inscrire durablement dans le fonctionnement de vos services.

Par ailleurs, ce portage salarial vous exonèrera, outre la gestion administrative du contrat, des risques maladie et chômage (votre sinistralité n'est pas impactée, vous n'êtes pas redevable de l'Allocation de Retour à l'Emploi).

Si ce projet de mise à disposition d'un.e agent.e qualifié.e dans les métiers administratifs territoriaux (y compris pour les fonctions de secrétaire général de mairie) vous intéresse (départ à la retraite à venir, renfort déjà identifié, remplacement à la suite d'une mutation ou d'une fin de contrat) ou pour toute question, vous pouvez vous rapprocher de la cellule Emploi du CDG 47 :

Nous vous proposons le nouveau numéro de notre magazine Santé, Sécurité et Handicap, le MAG SSH.

Au sommaire de ce numéro :

  • Actualités et veille réglementaire,
  • Portrait des psychologues du travail du CDG 47,
  • Focus sur les Risques Psycho-Sociaux,
  • Foire aux questions et Agenda.

Très bonne lecture à tous !


Documents à consulter :

Pour rappel, par une décision 2023-1074 QPC du 8 décembre 2023, le Conseil constitutionnel a étendu pour la première fois le droit de se taire découlant de l'article 9 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, à une personne mise en cause, non dans le cadre d'une procédure pénale, mais dans le cadre d'une procédure disciplinaire.

Il a jugé que le principe selon lequel nul n'est tenu de s'accuser, dont découle le droit de se taire, s'applique non seulement aux peines prononcées par les juridictions répressives mais aussi à toute sanction ayant le caractère d'une punition et implique que le professionnel faisant l'objet de poursuites disciplinaires ne puisse être entendu sur les manquements qui lui sont reprochés sans qu'il soit préalablement informé du droit qu'il a de se taire.

Jusqu'à présent, le Conseil d'Etat considérait que le droit de se taire n'était pas applicable aux procédures disciplinaires et avait seulement vocation à s'appliquer dans le cadre d'une procédure pénale (Conseil d'Etat, 23 juin 2023, n°473249).


Par une décision en date du 19 avril 2024, le Conseil d'Etat a transmis au Conseil constitutionnel une nouvelle question prioritaire de constitutionnalité (QPC) afin que ce dernier examine la conformité à la Constitution des dispositions législatives organisant les modalités de mise en œuvre de la procédure disciplinaire à l'endroit des magistrats, lesquelles ne prévoient pas que le mis en cause soit préalablement informé de son droit à garder le silence.
Le Conseil Constitutionnel a rendu sa décision le 26 juin 2024 (décision n°2024-1097 QPC du 26 juin 2024).
Dans un premier temps, le juge constitutionnel a repris les termes de sa décision du 8 décembre 2023 en énonçant que le principe selon lequel nul n'est tenu de s'accuser, dont découle le droit de se taire « s'appliquent non seulement aux peines prononcées par les juridictions répressives mais aussi à toute sanction ayant le caractère d'une punition

Elles impliquent que le professionnel faisant l'objet de poursuites disciplinaires ne puisse être entendu sur les manquements qui lui sont reprochés sans qu'il soit préalablement informé du droit qu'il a de se taire ».

Dans un second temps, il en a tiré les conséquences relativement à la procédure disciplinaire applicable à l'endroit des magistrats du siège.
Il déclare que :
  • Le magistrat mis en cause peut être amené à reconnaitre les manquements pour lesquels il est disciplinairement poursuivi. En outre, le fait même que ce magistrat soit entendu ou invité à présenter ses observations peut être de nature à lui laisser croire qu'il ne dispose pas du droit de se taire ;
  • Le magistrat doit être informé de son droit de se taire lors de son audition par le rapporteur au cours de l'enquête le cas échéant mise en œuvre une fois la procédure disciplinaire engagée ;
  • Le magistrat doit être informé de son droit de se taire lors de son audition devant le Conseil de discipline.
Il en conclut que les dispositions législatives contestées, en ce qu'elles ne prévoient pas l'information du magistrat de son droit de garder le silence, sont contraires à la Constitution.

Le raisonnement du juge constitutionnel est transposable à la procédure disciplinaire à l'endroit des agents publics et implique une information large de l'agent mis en cause de son droit de garder le silence.
L'employeur public doit en faire mention :
  • Dans le courrier d'engagement de la procédure disciplinaire ;
  • Dans le courrier de convocation de l'agent à la consultation de son dossier individuel si cette convocation fait l'objet d'un courrier distinct de celui engageant la procédure ;
  • Dans le courrier de convocation à l'entretien préalable (le cas échéant) ;
  • Dans le courrier de convocation de l'agent au conseil de discipline.

Pour les procédures disciplinaires en cours, si le droit de l'agent de garder le silence n'a pas été notifié dans le courrier de convocation devant le conseil de discipline, il convient d'informer l'agent dès que possible de son droit de se taire, afin de se prémunir d'un risque contentieux.



1. Revalorisation des allocations chômage au 1er juillet 2024

Lors de sa réunion du 27 juin dernier, le Conseil d'administration de l'Unédic a décidé de revaloriser les allocations chômage à hauteur de 1,2% à compter du 1er juillet 2024.

Les évolutions sont les suivantes :

  • L'allocation minimale est portée à 31,97 euros par jour (contre 31,59 euros jusqu'à présent).
  • La partie fixe de l'ARE (allocation d'aide au retour à l'emploi) passe à 13,11 euros par jour indemnisé (contre 12,95 euros).
  • L'allocation minimale ARE formation passe de 22,61 euros à 22,88 euros par jour.
  • Les salaires journaliers de référence (SJR) intégralement constitués par des rémunérations anciennes d'au moins 6 mois servant au calcul de l'allocation augmentent de 1,2 %.
  • Le plancher relatif à l'application du coefficient de dégressivité est porté à 64,48 euros (contre 63,72 euros jusque-là).

=> Consulter le communiqué de presse de l'Unédic


2. Prolongation des règles d'indemnisation jusqu'au 31 juillet 2024

Pour rappel, les règles d'indemnisation du régime d'assurance chômage prévues par le décret n° 2019-797 du 26 juillet 2019 avaient été prolongées jusqu'au 30 juin 2024 par le décret n° 2023-1230 du 21 décembre 2023.

Un projet de décret, diffusé début juin, prévoyait de prolonger les règles existantes jusqu'au 30 novembre 2024, puis de mettre en œuvre une réforme des règles de l'assurance chômage à compter du 1er décembre 2024.

Ce décret n'étant pas paru et afin d'éviter un vide juridique, le décret n° 2024-648 du 30 juin 2024 relatif au régime d'assurance chômage prolonge les dispositions réglementaires relatives aux règles d'indemnisation du régime d'assurance chômage actuelles jusqu'au 31 juillet 2024.

=> Consulter le décret n° 2024-648 du 30 juin 2024

Le décret n°2024-581 du 21 juin 2024 ainsi qu'un arrêté ministériel du 21 juin 2024 prévoient un relèvement temporaire, dans le cadre de la préparation et le déroulement des jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024, des montants maximaux réglementaires de certaines primes et indemnités liées à l'engagement professionnel et à la manière de servir des agents de la Fonction publique d'Etat.

Plus particulièrement, l'article 2 de l'arrêté du 21 juin 2024 organise une majoration à hauteur de 1 500 euros du complément indiciaire annuel (CIA) lié à l'engagement professionnel et à la manière de servir mentionnés à l'article 4 du décret n°2014-513 du 20 mai 2014.

Cette majoration a vocation à s'appliquer aux agents de la Fonction publique d'Etat « directement mobilisés dans la préparation et le déroulement des jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024 ou exposés à un surcroit significatif d'activité directement généré par des changements d'organisation de service liés aux jeux ».

Pour mémoire, le CIA est une composante obligatoire du régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel (RIFSEEP).

En application du principe de parité, le versement d'un régime indemnitaire aux fonctionnaires territoriaux est fondé sur les règles d'équivalence entre grades des cadres d'emplois territoriaux et grades des corps de l'Etat, telles qu'elles sont définies par le décret n°91-875 du 6 septembre 1991.

Par conséquent, les collectivités territoriales et leurs établissements publics ont la possibilité d'augmenter, à titre exceptionnel pour l'année 2024 et sous réserve de la prise d'une délibération, la part CIA du RIFSEEP dans la limite d'un plafond de 1 500 euros.

Attention ! Au même titre que les agents de l'Etat, cette majoration temporaire ne s'applique qu'aux seuls agents territoriaux directement mobilisés dans la préparation et le déroulement des jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024 ou exposés à un surcroit significatif d'activité directement généré par des changements d'organisation de service liés aux jeux.